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Bienvenue au musée des transmissions militaires

Un peu d'histoire
Depuis les temps les plus reculés, les victoires sur le champ de bataille ont en grande partie été remportées par les unités les mieux organisées.
 C’est pour mieux véhiculer l’information , capitale en cas de guerre, que le rôle des transmissions militaires n’a cessé de grandir depuis l’estafette à cheval qui a traversé les siècles de l’époque romaine jusqu’à l’épopée Napoléonienne, pour arriver aux liaisons satellitaires de notre époque, en passant par le célèbre pigeon voyageur et le télégraphe Chappe.

  • Le télégraphe CHAPPE

  • Dans l’armée de Terre française, les régiments de transmissions n’ont été créés qu’en 1942.
    Un premier grand pas – sinon une révolution – a été franchi en 1896, lorsque Marconi dépose son premier brevet de radioélectricité et réalise trois ans plus tard la première émission de radiotélégraphie entre la France et l’Angleterre.

  • Le code Morse

  •  Mais c’est le général français Gustave Ferrié (1868-1932), scientifique de renommée internationale et fervent admirateur des travaux de Marconi, qui sera à l’origine de la radio en France.


    Un nouveau moyen de communication

    Pendant la première guerre mondiale, Ferrié développe la radiotélégraphie et devient l’artisan de la victoire de 1918.
    Dès lors, les armées vont disposer d’un moyen de communication incontournable qui ne cessera d ’évoluer.
    Les « parents » de la radiotéléphonie moderne sont la télégraphie sans fil (TSL) et la radiophonie.
    Pendant la seconde guerre mondiale, la radio fut une arme de propagande fondamentale pour les civils. Sous l’occupation nazie, des millions d’Européens écoutèrent chaque jour en cachette la BBC, dont les émissions en toutes les langues entretenaient l’espoir.
    Winston Churchill galvanisa le Parlement, la nation britannique et les peuples occupés à coup de discours radiodiffusés, et Charles de Gaulle, surnommé le « général Micro » par la propagande vichyste, ne fut longtemps qu’une voix pour beaucoup de français.

    Le musée des transmissions militaires de Montélimar en quelques mots

    Sa réalisation à été possible avec l'aide de la mairie de Montélimar

    Il est situé au sein du Européen de l'aviation de chasse de Montélimar.
    A notre connaissance, c’est le seul musée en France orienté dans ce domaine, de plus, il est ouvert au public toute l’année.
    Si ce musée a pu voir le jour, c’est surtout grâce aux équipements exposés qui sont le fruit d’une longue recherche, parfois onéreuse mais surtout, c'est avant tout le travail de deux passionnés et collectionneurs.

    Ces deux donateurs sont toujours à la recherche de matériel radio militaire et de documentations pour parfaire cette collection et font appel éventuellement à vos dons de matériel.

    On peut découvrir sur le musée des transmissions

    • Des émetteurs-récepteurs des années 30 aux années 80.
    • Des appareils de l’armée de terre, de la marine et de l'armée de l’air.
    • Des appareils de différents pays.
    • Un radar mobile COTAL.
      • Le radar COTAL est un radar de tir à impulsions, d’une portée de 64 kilomètres en recherche, et de 45 kilomètres en poursuite automatique avec une précision de 15 mètres en distance.
    • Une station radio amateur: indicatif F4KIK.


    ------- Emetteurs récepteurs de différents pays -------

    • Emetteurs récepteurs d'ALLEMAGNE.
      • 10WSC : Emetteur de 1936, fréquence de 27.2 à 33.3 Mhz, puissance de 20 Watt, alimentation extérieure.
      • UKWEe : Récepteur de 1936, fréquence de 27.2 à 33.3 Mhz, puissance de 20 Watt, alimentation extérieure.
    • Emetteurs récepteurs du CANADA.
    • 58MK1 : Emetteur récepteur de 1944, portable, fréquence de 6 à 9 Mhz, puissance de 1.4 Watt, alimentation par pile, extérieur.
    • CPRC 26 : Emetteur récepteur de 1954, 6 fréquences préréglées, puissance de 0.3 Watt, alimentation incorporée.
    • Emetteurs récepteurs de FRANCE.
    • ER 1 : Emetteur récepteur de 1944, fréquences de 46 à 55 Mhz, puissance de 0.3 Watt, alimentation pile extérieure.
    • Emetteurs récepteurs d'ITALIE.
    • PRC 1 : Récepteur portable de 1970, 6 fréquences préréglées, alimentation incorporée.
    • Emetteurs récepteurs du ROYAUME UNI.
    • R 109 : Récepteur de 1942, fréquences de 1.8 à 8.5 Mhz, 2 bandes, alimentation 6 volts.
    • 11-54 : Emetteur LANCASTER, année 1944.
    • Emetteurs récepteurs de RUSSIE.
    • RI : Récepteur char de 1940, fréquence de 2 à 10 Mhz, 5 bandes, alimentation extérieure.
    • P 105 N : Emetteur récepteur de 1960, fréquence de 36 à 46.1 Mhz, puissance de 1 Watt, alimentation extérieure.
    • Emetteurs récepteurs de SUISSE.
    • SE 200 ER : Portatif à dos de 1945, 4 fréquences préréglées, alimentation par pile incorporées.
    • Emetteurs récepteurs des USA.
    • BC 1306 : Emetteur récepteur de 1944, fréquence de 3.8 à 6.4 Mhz, puissance de 1.5 Watt, alimentation extérieure.
    • BC 611 : Emetteur récepteur de 1943, 1 fréquence fixe, alimentation pile incorporée.

    Remerciements

    • Mise à disposition des émetteurs récepteurs.
    • Mr Jean GONNEAU
    • Mr Emile GARCIN
    • Crédit photos.
    • Mr Emile GARCIN
    • Musée Européen de l'aviation de chasse.
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    Pour tout renseignement complémentaire contacter par téléphone l'accueil du musée au 04 75 53 79 49

    Renseignements par mail, cliquez ici !



    Musée Européen de l'aviation de chasse de Montélimar, notre adresse : Chemin Aérodrome 26200 MONTELIMAR