* Propriété de l’appareil exposé : Musée Européen de l’Aviation de Chasse
M(2 400 km/h)
1 500 km
13 700 kg
8,22 m
15,03 m
34,85 m²
2 canons DEFA 552A de 30 mm
Emports divers
GAMD
France
Mirage III EX
Avion de combat modernisé
1988
1 réacteur SNECMA ATAR 09K-50 de 7 200 kgp avec PC
Le Mirage III E n°467 a fini sa carrière dans l’armée de l’Air à la 13ème escadre de chasse de Colmar, où il volait au sein de l’escadron 1/13 Artois (13-QC). Rachetée par Dassault, la cellule a été profondément modifiée dans l’usine de Biarritz pour intégrer toutes les modernisations proposées par Dassault Aviation à ses clients.
Devenu Mirage III EX, ce prototype a volé le plus souvent aux mains de Patrick Experton, pilote d’essais responsable du programme, qui l’a présenté plusieurs fois en vol au Salon du Bourget.
Stocké à Istres une fois les essais terminés, il a été donné au musée par Serge Dassault en 1992.
Le circuit carburant a été modifié de manière à pouvoir le ravitailler en vol, et des éléments aérodynamiques (plans canard et virures) ont été rajoutés sur le fuselage pour augmenter ses performances aux basses vitesses. Ce prototype unique, qui a décollé pour la 1ère fois le 8 avril 1988 aux mains de Jean Pus, a été à l’origine de la modernisation d’avions de combat de plusieurs pays export, comme le brésil ou le Venezuela.
En 2021, la rénovation du Mirage III EX a été primée lors du Grand Prix du Patrimoine organisé par l'AéroClub de France où il a reçu la coupe SECAMIC.
de vol électriques. Le Mirage M, équipé d’un réacteur de Mirage F1, arriva en 1987.
Le Mirage III EX a été construit à partir de la cellule du Mirage III E n°467 racheté à l’armée de l’Air. Il conserve les commandes de vol classiques, la voilure delta et la silhouette caractéristique du célèbre chasseur. Par contre, cet avion qui cache bien son jeu, est en fait un Mirage F1 déguisé, dont il possède le réacteur SNECMA Atar 09k-50, le radar Thomson-CSF Cyrano IV et le système d’armes complet.
Le Mirage III EX est un prototype expérimental (EX) conçu à partir des avions de la famille des Mirage III, 5 et 50, vendus en 1 422 exemplaires à 20 clients. Il servait à prouver aux pays utilisateurs de ces avions de combat qu’il était possible de rajeunir leur force aérienne en modernisant la flotte existante, plutôt que d’acheter des avions neufs … à un autre pays.
Dassault a commencé à s’intéresser à la modernisation du Mirage III avec le Mirage 50 en 1975, qui devint Mirage III NG-01 (Nouvelle Génération) en 1982, après installation de commandes
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